"Vanité des vanités, tout est vanité et poursuite du vent. C’est moi la poursuite du vent." Marguerite Duras. C’est tout. Il n’y a rien à dire. A part, peut-être, pour dire qu’il n’y a rien à dire. Il y a quelque chose à dire, qu’il n’y a rien à dire....

J’ai peur. Mon corps est haletant. Le cœur, la respiration, les nerfs, les pensées, tout, c’est le vacarme. C’est une implosion dans ma poitrine, qui retentit, qui n’arrête pas de retentir. Ça ne va pas. Ça ne peut pas continuer comme ça. Ça ne va pas...

Il ne m’aime pas. Il me dévore. Il m’engloutit. Je ne dis rien. Je le laisse faire. J’attends qu’il s’épuise. Je ne me laisse pas faire. Je résiste. Bien sûr, je ne peux pas l’aimer. Je ne peux rien de toutes façons. Je ne peux que résister et tenir bon....

Aujourd’hui, je ferme ma gueule.

J’ai écrit ça dans le bouquin sur lequel je travaille en ce moment : « Désirer, c’est situer l’autre pour me situer dans son regard. Je ne désire pas quelque chose, je désire son image, c’est-à-dire sa situation, là où elle s’inscrit dans le sens auquel...

Que la vie soit âpre, on ne le dira jamais assez, parce qu’on peut le dire autant qu’on veut, ça ne l’empêche pas d’être âpre et ça ne fait pas qu’on s’y fait. Je ne m’y fais pas, je ne peux pas, je ne veux pas de toutes façons. Je ne veux pas fuir la...

Il faut écrire n’importe quoi. N’importe quoi. Tout ce qui me passe par la tête. Sans tri, sans jugement, sans aucun regard d’aucune sorte. Que ça prolifère. Que ça se fabrique tout seul. Jusqu’à épuisement. Attendre les fautes, les échecs, les faillites....

Je ne vois pas la différence entre l’agencement constructiviste du désir chez Deleuze et Guattari et l’image spéculaire chez Lacan. Je ne vois pas en quoi l’un s’oppose à l’autre, même si cela semble leur faire tellement plaisir. Ce que l’on désire, «...

Je n’aime pas le texte que j’ai écrit hier. Je vois bien qu’il est bien écrit, qu’il est touchant, qu’il est sans doute efficace, mais ça ne va pas du tout. En ce moment, ces jours-ci, j’utilise mon intellect pour ne pas me laisser déborder par mon affect...

Je suis au café. Je regarde les gens. Je ne les regarde pas vraiment. Je m’en fous un peu. Je ne fais rien. Je laisse traîner mes yeux sur les gens qui marchent dans la rue, ceux qui parlent autour. Je ne porte pas mon intérêt sur quelqu’un en particulier....