Infidèles
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Nous avons rompu. J'ai mal. Je parle de tout sauf de ça, enfin j'essaie... Lacan disait qu'une névrose, c'est une question, alors disons que je me pose plein de questions...
Pendant plusieurs semaines, je ne sais pas combien, il faudrait les compter, j'ai écrit ça... Je ne sais pas ce que c'est... Si c'est un essai de blog ou un blog d'essai. Ca a pris le prétexte émotionnel d'une rupture pour parler, oui, parler plus qu'écrire,...
Voilà, c’est fini, il y a même longtemps que c’est fini, c’est juste que je n’arrivais pas à m’y faire. Il n’y aura plus d’articles dans ce blog, je n’ai plus rien à dire sur la rupture, l’amour, les idéaux ou je ne sais pas quelles conneries encore j’ai...
On peut dire que le désir est fuyant, qu’on désire ce qu’on n’a pas et qu’on ne désire pas ce qu’on a, des trucs comme ça. La Psychanalyse fait partir le désir du manque au cours du complexe de castration. On fait partir la parole du manque aussi, ou...
Je ne suis pas en guerre, parce que je n’ai pas d’ennemis. Parce que je n’ai pas besoin de désigner des ennemis pour me battre, pour m’affirmer, pour me donner l’illusion que je vis. L’illusion, je ne l’ai pas. Je me bats quand j’écris mes bouquins, ça...
Je ne dirai pas que ça ne va pas, ce ne serait pas vrai, non, vraiment, je ne dirai pas non plus que ça va, parce qu’on ne dit pas ces choses-là, d’abord parce que tout le monde s’en fout, aussi parce que c’est obscène et puis parce que je n’ai pas à...
J’ai décidé de n’envoyer ce texte qu’aux abonnés de la newsletter. Ça parle d’une nuit dans Paris, tard, à l’heure où on est forcément ou très heureux ou très malheureux. Ça parle d’un homme qui meurt sous nos yeux à Claire, Catherine et moi et de comment...
On discute avec Myriam et Claire, je dis les noms pour une fois. Myriam ne parle pas, elle écoute, sans doute parce qu'elle n'ose pas dire ce qu'elle pense ou qu'elle n'a pas envie de perdre son temps avec nos prises de têtes mais que ça reste marrant...
Il y a des moments où je n’ai rien à prouver à personne, parce que je n’ai rien à me prouver. Parce que je n’ai plus à me débattre pour faire du bruit pour couvrir la douleur. Je crois que c’est ce qui ressemble le plus au bonheur de ce que je connais....